L'agglomération de Colmar s'étend de la plaine du Ried jusqu'aux premiers contreforts vosgiens, là ou se cultivent la vigne dont les raisins font parmi les meilleurs vins d'Alsace. La diversité de ses paysages, la richesse de son patrimoine, qu'il soit viticole, architectural ou culturel font de ce territoire un endroit idéal pour un séjour réussi en Alsace.
Découvrez les communes de l'agglomération de Colmar :
Fondé entre 693 et 710, le village d'Andolsheim est mentionné pour la première fois en 767 sous le nom d'Ansulfisheim. Il tient son nom d'Ansoal, abbé de Munster, qui devint plus tard évêque de Strasbourg.
Le 17 juin 764, Waldrade remet à son frère l'abbé Fulrad la villa d'Ansulsisheim que celui-ci rattache au prieuré de Lièpvre qu'il vient de fonder.
Le village est environné de riches terres alluviales. En 870, l'Alsace passe sous le contrôle du roi de Germanie par le traité de Meerssen conclu entre Charles le Chauve et Louis le Germanique, et devient ainsi le centre de la civilisation rhénane. Au XIIe siècle, la région d'Andolsheim échappe à la domination des Habsbourg en devenant la propriété des seigneurs de Horbourg. Sigefroi d'Andolsheim paraît en 1187, comme témoin d'une donation du comte Louis de Ferrette en faveur de l'abbaye de Pairis. Au XIIIe siècle, la moitié du village dépend du Mundat de Rouffach.
La bourgade change de main en 1324 et passe aux comtes de Wurtemberg, puissante famille issue du duché de Souabe en 1135 et qui règne sur les terres du sud-ouest de l'Allemagne. Les ducs en 1495, embrassent la Réforme qui à partir de 1535 gagne peu à peu une population de tradition catholique à la religion protestante. En 1648, Louis XIV s'empare des terres des Habsbourg par les traités de Westphalie mais le comté de Horbourg, indépendant, en reste exclu. Ce n'est que partie remise puisqu'en 1678, Louis XIV décide par le traité de Nimègue d'accentuer la politique de réunion de l'Alsace à la France, et en 1680, un arrêt rattache Andolsheim à la couronne de la France. Les intendants du roi ont alors le souci de restaurer la religion catholique. Ils prononcent le simultaneum en 1687. L'église d'Andolsheim est désormais consacrée au culte catholique et au culte protestant.
Situé sur une importante voie romaine de Bâle à Seltz, actuellement connu sous le nom de « Chemin païen » (S’Heida stressla) à l’est du village, les soldats ou les marchands de passage faisaient halte auprès de trois puits à balanciers.
Des documents datant de la période de 861 à 896 après Jésus Christ parlaient de Yebinesheim, plus tard de Jepsheim.
Au Moyen Age, la famille de Berckheim et la famille Wetzel de Marsilie avaient choisi le village comme lieu de résidence. A cette époque on y trouvait deux châteaux, deux moulins et deux églises, Saint Martin toujours existante et Saint Ulrich démolie en 1813.
Le village devient Protestant en 1521 en acceptant la réforme.
En janvier 1945 les combats pour la libération de la « Poche de Colmar » font rage, le 28 et 29 janvier Jebsheim connait un des épisodes les plus sanglant de la guerre. Les combats sont acharnés et le centre du village est entièrement rasé.
Afin de ne jamais oublier les 900 morts et les plus de 2000 blessés (américains, français, allemands, autrichiens) tombés ici un monument a été érigé à l’emplacement de l’ancien Moulin.
La ville fut libérée en janvier 1945. Elle donna lieu à une véritable bataille opposant les français du 1er régiment de chasseurs parachutistes (appuyés par des éléments de la Légion étrangère et la 3e DI américaine) au panzergrenadier allemand commandé par le reichsführer SS Himmler en personne. Jebsheim était une des positions clé pour la libération de Colmar. Dans des conditions climatiques très dures, la ville fut prise et reprise de nombreuses fois. Des deux côtés, les pertes furent lourdes. Au bout d’une semaine de combats acharnés, les parachutistes français occupèrent complètement la ville et firent de nombreux prisonniers.
L’église paroissiale Saint-Martin de Jebsheim est attestée pour la première fois en 891, date à laquelle elle fut offerte par le roi Arnulf au chapitre de la cathédrale de Spire. Dans l’état actuel des connaissances, il est impossible de savoir si les parties les plus anciennes subsistantes datent du 9ème siècle ou du 11ème siècle.
Au courant du 2ème quart du 12ème siècle, le rez-de-chaussée de la tour reçoit une voûte d’ogives. La nef (primitivement composée de trois vaisseaux) est modifiée afin d’avoir une nef unique, au même moment la façade pignon est reconstruite. Un choeur, plus vaste, fut élevé vers 1500 afin de remplacer l’abside d’origine.
En 1533 la réforme a été introduite par les frères Wolfgang et Jacques de Berckheim. L’église semble avoir été pillée lors des conflits de 1670-1680. Une importante campagne de restauration fut menée en 1684. Les murs-gouttereaux de la nef ont été reconstruits en 1779 sous la direction du pasteur Erichson (1725-1794) par le maître-maçon colmarien Martin Hamburger afin de réaliser une vaste salle au décor stuqué.
En 1845, l’ancienne chapelle nord fut transformée en chapelle funéraire afin d’abriter les dépouilles et les monuments sépulcraux des membres de la famille de Berckheim, provenant des deux églises de Jebsheim et en 1931 de leur chapelle de Krautergersheim.
D’après des travaux historiques, l’église fut plusieurs fois restaurée, vers 1856-1857 sous la direction de l’architecte F. L. Laubser (une nouvelle porte de style néo-romane en remplacement d’une porte baroque fut réalisée et le pignon ouest transformé) et la dernière fois en 1892.
Deux incendies successifs détruisirent l’église et fragilisèrent fortement l’édifice durant les combats qui se déroulèrent à Jebsheim en juin 1940. Puis une dernière fois lors des combats de la Libération en janvier 1945.
L’église fut partiellement reconstruite entre 1954 et 1957 par l’architecte en chef de la Reconstruction C. G. Stoskopf et son assistant P. J. Haas. Ils durent remplacer le clocher, qui était trop ébranlé pour supporter une simple restauration. Le mur pignon ouest fut entièrement remonté et les sculptures restaurées ou refaites à l’identique ainsi qu’une nouvelle charpente.
Elle fut inaugurée le 1er décembre 1957 et inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 19 février 1996, pour toutes les parties antérieures au 20ème siècle, ainsi que les verrières et les vestiges des baies de la tour.
(Sources: base de données Mérimée ministère de la Culture et de la Communication – direction de l’Architecture et du Patrimoine base de données Palissy ministère de la Culture et de la Communication – direction de l’Architecture et du Patrimoine)
Les origines du village sont mal connues. Muntzenheim était au Moyen-âge orthographié Monesensisheim : un nom qui pourrait provenir d'un vestige romain (la maison de Munzini) ou de Munzo, un franc fondateur du village. Il est cité pour la première fois à l’époque mérovingienne en 675. Au Xe siècle, il passe aux mains des comtes de Horbourg. En 1324, Muntzenheim est vendu avec l’ensemble des biens des Horbourg aux comtes de Wurtemberg. Du XIVe au XVIe siècle, les familles des Ribeaupierre et des Wurtemberg se partagent la jouissance de Muntzenheim. Les Wurtemberg y introduisent la Réforme luthérienne entre 1544 et 1548, selon la coutume qui voulait que la religion du prince soit également celle de son royaume et de ses sujets. Dans les années 1680, la paroisse subit la loi du Simultaneum, mais elle demeure majoritairement protestante. La cure catholique ne résiste pas à la Révolution.
Lors des combats de la poche de Colmar, la commune est libérée le 31 janvier 1945 par la 5e division blindée française.
La ville est issue d'une abbaye de femmes, fondée vers 1045 par le comte Hugo d'Eguisheim au sud de son fief, Woffenheim.
En 1049, son fils, Bruno, devenu le pape Léon IX, y consacre la première abbesse et fait don notamment de parcelles de la Sainte-Croix (d'où son nom).
Sainte-Croix-en-Plaine doit son nom et son origine à une abbaye de moniales bénédictines, située près du village aujourd'hui disparu de Woffenheim. Cette abbaye fut fondée entre 1006 et 1035 par le Comte Hugo IV d’Eguisheim et par son épouse Heilwige de Dabo. Leur fils Bruno d’Eguisheim, qui deviendra le pape Léon IX, avait été empoisonné enfant par un crapaud venimeux et resta longtemps entre la vie et la mort. Sa guérison fut attribuée à un miracle qui est sans doute lié à la fondation du couvent par ses parents.
En 1049, devenu pape, il ordonna en personne la première abbesse et consacra l'église et le cimetière en l'honneur de la Sainte Croix. Léon IX offrit à l'abbaye son étole, les vêtements liturgiques qu’il portait pour la consécration de l’abbaye, une bannière et un calice. Mais surtout, il fit don de trois reliques de la Sainte Croix, montées en forme de crucifix, qui sont conservées à l'église aujourd'hui encore. La fondation avait désormais son trésor!
Le site de Sundhoffen est occupé depuis l’âge du fer (environ 800 avant Jésus Christ) comme l’attestent les fouilles réalisées dans les années 1950 sur les tumuli situés près du Kastenwald (lieu-dit « Bei den sieben Lügen ») et datant de l’époque du Hallstatt.
A l’époque romaine le ban communal est un lieu de rencontre de plusieurs voies de communication.
Le nom du village apparaît pour la première fois en 768 sous la forme « SUNTOR » dans une charte de donation du roi Pépin le Bref à l’abbé Fulrad de l’Abbaye de Saint Denis. Un siècle plus tard on le retrouve dans d’autres chartes sous les noms de « SUNDHOVA » (896) et de >«SUNTHOVEN » (903).
Plusieurs autres abbayes y possédaient des terres telles que l’Abbaye de Munster, l’Abbaye de Saint Trudpert (Forêt Noire), l’Abbaye de Saint-Dié ainsi que différents couvents colmariens (Dominicains, Augustins, Catherinettes).
La cour colongère (le Meierhof) possèdant le droit de haute et basse justice fut achetée par l’évêque de Strasbourg Richwin (916-932) à un Italien nommé Humfrid et offert au Chapitre Saint Thomas qui l’échangea en 1251 avec l’évêché de Strasbourg.
En 1269 le Comte Rodolphe de Habsbourg la reçut en échange. Mais en 1358 elle aboutit après maintes autres transactions aux mains du couvent des Unterlinden de Colmar qui la conserva pendant quatre siècles et demi.
Le village lui-même appartenait au Moyen-Age aux Sires de Horbourg qui en 1324 le vendirent avec l’ensemble de leurs biens au Comte de Wurtemberg.
A partir de cette date Sundhoffen connut le même destin que les autres villages du Comté (Horbourg, Andolsheim, Bischwihr, Fortschwihr, Muntzenheim, Durrenentzen, Volgelsheim, Algolsheim, Wolfgantzen et Appenwihr) et ceci jusqu’à la Révolution.
D'après les éléments archéologiques trouvés, on suppose que les environs de Turckheim étaient déjà peuplés à l'époque romaine.
Quand les tribus germaniques envahirent l'Empire romain en traversant le Rhin, les Thuringes s'installèrent ici. Leur nom a alors probablement donné celui de la ville : d'abord Thorencohaime puis Thuringheim. Une autre théorie, corroborée par le blason qui dès lors ne serait plus représentatif, mais éponyme, veut l'existence d'une maison forte (heim) à la grande porte (Thur) et au grand anneau (Ring), d'où le nom Thur-ring-heim. Thuringheim appartenait durant le haut Moyen Âge pour partie à l'abbaye de Munster, pour autre partie à la seigneurie de Hohlandsberg (francisé en « Haut-Landsbourg » ou « Hohlandsbourg »), ceci au sein de l'Empire germanique.
En 1312, Turckheim est devenue une ville libre d'Empire. En 1315 a débuté la construction des remparts, qui sont encore aujourd'hui en excellent état. En 1354, la ville disposait déjà des (de) privilèges de ville de même que du (de) droit de tenir marché. Elle rejoignit la même année la Décapole, la ligue des villes libres d'Alsace. À la paix de Westphalie, en 1648, qui mit un terme à la guerre de Trente Ans, la France obtint les possessions des Habsbourg en Alsace. Les villes libres impériales de la Décapole, dont Turckheim, tiennent elles à conserver leur immédiateté d'Empire et refusent de jurer fidélité au roi de France. Celui-ci pratique alors une politique de réunion visant à annexer ces villes, ce qui est obtenu en 1678, lors de la paix de Nimègue.
Entre-temps eut lieu le 5 janvier 1675 une mémorable bataille, entre les armées du roi de France Louis XIV, conduites par le maréchal Turenne, et celles de l'empereur Léopold Ier et du prince-électeur de Brandebourg Frédéric-Guillaume Ier. Celle-ci voit la victoire des troupes françaises malgré leur infériorité numérique.
En 1871, à la suite de la guerre franco-prussienne, la ville rejoignit avec le reste de l'Alsace l'Empire allemand, avant de repasser de nouveau à la France en 1918.
Turckheim est une des seules villes de France où subsiste encore un veilleur de nuit, qui effectue sa ronde tous les soirs à 22 h du 1er mai au 31 octobre, les trois premiers samedis de l'Avent à 22 h, et chaque 31 décembre, à minuit essentiellement pour le folklore et le tourisme. Cet événement est mis en place pour se remémorer une page d'histoire qui avait lieu au XIIIe siècle quand subsistait encore un veilleur de nuit dans le but d'éviter les incendies.
Turckheim possède de nombreuses maisons à colombage, caractéristiques de l'Alsace et de certaines régions allemandes et françaises.
Wettolsheim, c'est l'Alsace des colombages, des maisons aux couleurs gaies, l'Alsace des flâneries au hasard des ruelles fleuries, l'Alsace gourmande et généreuse qui se découvre aussi bien devant un régal des papilles qu'au cours d'un bavardage à bâtons rompus avec un habitant du cru.
Presque toutes les époques anciennes sont représentées à Wettolsheim.
Dans le quartier des Erlen (jouxtant Colmar) on a retrouvé, parmi d'autres vestiges, des céramiques datant du Rubané Ancien. Dans le canton Kuhweidbrunnen, des restes d'une villa gallo-romaine et un vase contenant plus d'un millier de pièces de monnaie. Enfin, à la limite nord-est de Wettolsheim, on a dégagé des tombes de l'époque mérovingienne, garnies de mobilier tel que des anneaux de bronze entourés d'or, un collier de perles (ambre et pâte de verre), des boucles damasquinées...
église de Wickerschwihr.
L'église Saint-Georges-du-Sacré-Cœur de Zimmerbach/strong>
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